Avant les élections en Colombie, les femmes politiques de plus en plus victimes de violences
Source: Ouest France
Un nouvel assassinat d’une femme candidate aux prochaines élections locales en Colombie témoigne du climat de violences qui règne dans le pays à l’approche du scrutin. Des associations tirent la sonnette d’alarme et s’inquiètent des menaces qui planent particulièrement sur les femmes politiques.
Una mujer, una esperanza. « Une femme, un espoir », c’était le slogan de campagne de Karina Garcia, candidate pour les prochaines élections locales en Colombie. La trentenaire qui se présentait pour devenir la première femme maire de Suarez (département du Cauca) a été assassinée le 2 septembre.
Elle et ses accompagnants ont été « la cible d’un attentat avec des armes de longue portée », a indiqué Jair Rossi, le Défenseur du peuple régional, entité publique chargée de la protection des droits. Leur véhicule a ensuite été incendié. « Un massacre » dans lequel a également péri la mère de la candidate, ainsi que quatre autres personnes.
Karina Garcia avait déjà reçu des menaces, notamment de la part de partisans de ses adversaires. Elle briguait un mandat dans une zone particulièrement sensible, gangrenée par les violences liées au trafic de drogue et les exploitations minières clandestines.
Cliquez ici pour lire l’article publié par Ouest France le 2 octobre 2019.
Un nouvel assassinat d’une femme candidate aux prochaines élections locales en Colombie témoigne du climat de violences qui règne dans le pays à l’approche du scrutin. Des associations tirent la sonnette d’alarme et s’inquiètent des menaces qui planent particulièrement sur les femmes politiques.
Una mujer, una esperanza. « Une femme, un espoir », c’était le slogan de campagne de Karina Garcia, candidate pour les prochaines élections locales en Colombie. La trentenaire qui se présentait pour devenir la première femme maire de Suarez (département du Cauca) a été assassinée le 2 septembre.
Elle et ses accompagnants ont été « la cible d’un attentat avec des armes de longue portée », a indiqué Jair Rossi, le Défenseur du peuple régional, entité publique chargée de la protection des droits. Leur véhicule a ensuite été incendié. « Un massacre » dans lequel a également péri la mère de la candidate, ainsi que quatre autres personnes.
Karina Garcia avait déjà reçu des menaces, notamment de la part de partisans de ses adversaires. Elle briguait un mandat dans une zone particulièrement sensible, gangrenée par les violences liées au trafic de drogue et les exploitations minières clandestines.
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